Découvrez l’interview de
Angélique Vasseur
Angélique Vasseur est agricultrice à la Ferme Préféretz de Saint-Père-en-Retz. Elle a choisi de travailler avec des partenaires locaux dont des chefs de la restauration collective. Apprenez-en plus sur ce mode de partenariat grâce à son partage d’expérience.
RML44 : Bonjour, merci de me recevoir, pouvez-vous vous présenter ?
AV : Bonjour, je m’appelle Angélique Vasseur et suis agricultrice avec mon mari Julien à Saint-Père-en-Retz, nous fabriquons des pâtes et de l’huile à la ferme sous la marque Préféretz. Ce sont des pâtes sèches. Nous faisons de tout : des pâtes en formes de tracteurs, des coquillettes, des spaghettis… Du simple produit au produit un peu plus original.
RML44 : Qui sont vos principaux clients ?
AV : Nous avons un tiers de restaurants collectifs, un tiers de consommateurs qui viennent à la ferme et un tiers des produits qui partent chez des revendeurs, des épiciers, des magasins de producteurs, un peu partout dans le pays de Retz.
RML44 : Quel est l’avantage pour vous de travailler avec des producteurs locaux ?
AV : Avec la restauration collective le gros avantage c’est que nous vendons des volumes importants et avec une bonne capacité de conditionnement également. Nous ne serons pas sur du sachet, comme moi pour les pâtes, en 500 grammes, mais plutôt sur des seaux qui pèsent entre 5 et 10 kilos. Donc, au niveau logistique, cela apporte un certain confort et une fois qu’on rentre dans la restauration collective, il y a la sureté du paiement qui est tout de même une sécurité financière pour les projets de transformation à la ferme.
RML44: Comment a commencé la collaboration avec la restauration collective ?
AV : La première fois nous avions consulté le site du Département sur lequel il y a une carte interactive qui reprend des restaurants collectifs du territoire. Nous avions d’abord pris contact avec ceux qui étaient à proximité de chez nous. La première cantine avec qui nous avons travaillé était celle de Saint-Michel-Chef-Chef. Nous avons pris contact par téléphone puis nous avons pu rencontrer le chef cuisinier. C’est lui qui nous a ensuite conseillé d’aller vers d’autres de ses collègues en restaurant collectif également.
Tout le monde va dans le même sens pour améliorer la qualité de l’assiette
RML44 : Que diriez-vous à un collègue qui hésite à travailler avec la restauration collective ?
AV : Pour moi, il ne faut pas hésiter parce que nous n’avons rien à perdre à tester. Il peut arriver que cela ne fonctionne pas mais il ne faut pas en avoir peur, ça peut arriver pour des questions de prix ou de volume. Tout le monde va dans le même sens pour améliorer la qualité de l’assiette. Les chefs cuisiniers cherchent à travailler en circuit court avec des produits locaux, des produits de qualité donc il n’y a vraiment rien à perdre à essayer. .
RML44 : Sinon, où peut-on retrouver vos produits ?
AV : Nous avons une quarantaine de points de vente en Loire-Atlantique, nous sommes présents par exemple chez Olivier & Mirabelle à Pornic, nous sommes présents chez Bon D’Ici à Orvault, nous sommes présents chez Lait Près Verts à Guérande, nous sommes présents dans plusieurs épiceries Votre marché, ici, sur le secteur.
Nous avons une quarantaine de points de vente en Loire-Atlantique
RML44 : Merci pour cette interview !
CD : Merci à vous !